12.9.05

Un soir de septembre pluvieux, je couve quelque chose, trop chaud, trop froid... Brrr, il faut écrire un peu.

Comment pouvons-nous diriger la liberté ? Comment, avec un peu de pouvoir peut-on choisir qui en bénéficiera ou non ? Des régimes oppressent sans cesse les hommes, avec des lois édictées dans la plus grande injustice, et des dictateurs tiennent par la peur et le sang des millions d’individu. Comment peut-on détenir la clé de la liberté d’un autre homme, lui offrir une possibilité de s’épanouir de lui-même dans un pays qui respecte les gens sans se soucier de leur origine. Une terre d’asile universelle, où chacun pourrait accomplir ses rêves sans subir des lois contraignantes, ni de pressions déstabilisatrices.
La Fondation des Etats-Unis d’Amérique en faisait normalement une terre d’accueil, pour tous les réfugiés fuyant la couronne d’Angleterre, et pour les européens choisissant de vivre ce rêve américain. (bon, c’est une simplification naïve)
Mais on ne peut que constater que tout ces beaux penseurs n’ont fait que rêver en couleur, et que la réalité douloureusement affiche les échecs des idéaux.
Dans ce monde moderne où les intérêts particuliers comptent plus que l’individu, où l’argent détermine la vie, et chaque tête peut être associée à un coût et une valeur. En effet, qui se fiche de l’africain sans ressource qui va mourir de faim ? Personne, sa vie ne vaut presque rien dans le système marchand. Sa productivité est si faible que sa perte ne marquera personne. Au contraire d’une vie d’un européen, ou d’un américain, et encore s’il est assez friqué pour représenter quelque chose. Sa mort deviendra un symbole, relayé par les médias et on légiférera pour éviter des morts du même type (enfin normalement… la pauvreté s’étend dans les pays développé comme une plaie du système qu’on arrive plus à juguler. Sacrifier des vies sur l’autel du profit, ou du peu de signification qu’elles ont. Cette valeur qui se résume soit à des sommes d’argents, qui rendent leur sauvetage improbable car couteux sans provoquer le progrès pour l’ensemble de la société, soit une valeur qui se traduit en terme d’image : la personne ne représentant rien pour les médias ou le public sa mort solitaire ne servira à rien.
Je m’égare dans une pensée déstructurée. Je voulais parler du pouvoir de délivrer la liberté. Elle s’acquière au prix d’un combat sur soi-même et contre les forces contraignantes, qu’elles soient imposées par un lien social ou par la nature. Se libérer du joug est un des principes de nos démocraties, qui se sont libérées des monarchies, pour certains des dictatures qui s’ensuivirent. Les peuples demeurant sous l’emprise de forces totalitaires peuvent-elles s’en libérer ? Surement. Mais les autres états peuvent-ils accélérer ce processus ? Directement, comme les Etats-Unis le font à leur manière, ou indirectement comme un soutien aux forces démocratiques opprimées ?
Ma pensée est complètement partie en vrille là, je devrais m’arrêter. J’ai beaucoup divergé, et je doute d’être en état pour écrire correctement sur tous ces sujets. Je n’ose pas me relire, petite pensée fugitive, des lignes malades un soir de septembre.

2.9.05


Un premier message pour débuter ce blog.

Déjà, je vais essayer d'expliquer sa création. Il est destiné à recenser toutes les petites pensées fugitives qui m'échappent toujours, mais qui pourraient constituer des petites phrases agréables.
Pour ne pas perdre complètement ces réfléxions qui s'évanouissent aussi vite qu'elles viennent, cet endroit est comme une petite salle de l'esprit au bon souvenir des sentiments de ces moments.

La mémoire, comme le rêve, dilue les couleurs, la mémoire est comme une photographie exposée au soleil.
Rêver, c'est peut-être le but de ce blog. Augurer ce rêve chatoyant, cette fuite en avant vers un monde meilleur, perdu au plus profonds de nos pensées, où l'idéal se rapproche de la réalité, dans l'espoir, qui sait, qu'un jour nous pourrons poser les bases de ce monde.